REVOLUTIONARY LEFTS
AND STATE POWER
Au tournant des années 1960, un défi redoutable pour les partis révolutionnaires : décoloniser l’économie
Michèle LECLERC-OLIVE
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Projet fédéral et citoyenneté économique : tels sont les enjeux majeurs de cette décolonisation économique. Bâtir l’indépendance économique de l’Afrique de l’Ouest suppose d’en créer les conditions ‘externes’ et ‘internes’ : créer un environnement politique favorable, et développer une économie politique adaptée au contexte historique, anthropologique et socio-politique de la région.
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Aux yeux de nombreux leaders des territoires de l’ex-AOF membres de la Communauté française (c’est-à-dire ceux qui ont voté OUI au référendum gaullien de septembre 1958), se constituer en ‘fédération’ est une condition primordiale de toute décolonisation économique et d’une reconnaissance internationale non-dépendante – condition externe. Une autre condition primordiale relève d’une économie politique à inventer. Pour en indiquer les enjeux, nous nous appuierons sur deux catégories de données historiques. D’une part, le limogeage de Mamadou Dia en 1962, donne à voir ce dont ne veut pas la grande bourgeoisie commerçante sénégalaise (notamment les confréries musulmanes) et coloniale. Les coopératives émanant des structures villageoises elles-mêmes qui traduisaient une mutation à la fois idéologique et économique, étaient sur le point de transformer le système économique sénégalais en profondeur. D’autre part, l’échec des premières initiatives économiques de la Guinée indépendante indique, quant à eux, la voie qui ne permettait pas de décoloniser l’économie de l’Afrique de l’Ouest (et a fortiori d’un pays en particulier).
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Burkina Faso : L’histoire de la gauche révolutionnaire burkinabé
Moussa DIALLO
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Pour comprendre l’histoire de la gauche voltaïque, il faut remonter à l’histoire du mouvement étudiant voltaïque des années 1960. C’est là que les animateurs des groupuscules communistes qui ont soutenu le coup d’Etat du Conseil National de la Révolution ont forgé leurs armes idéologiques et politiques. C’est aussi là que les animateurs du parti communiste clandestin, le Parti Communiste Révolutionnaire Voltaïque ont fait leurs armes idéologiques et politiques. Disons-le en un mot : c’est au sein du mouvement étudiant des années 1960 que ce sont menés tous les types de combat : combat idéologique, combat politique, combat de ligne.
Le présent propos vise à présenter une brève analyse historique de la gauchement révolutionnaire voltaïque. Il se bornera, d’une part, à rappeler les combats idéologique, politique et de ligne au sein de la puissante Union Générale des Etudiants Voltaïques (UGEV), et d’autre part, à mettre en exergue l’évolution des différents groupes communistes issus de la fracture de 1979.
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La Charte de la révolution malagasy un aboutissement de la révolution des jeunes de 1972 ?
Irène RABENORO
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Les résolutions du congrès national de septembre 1972, qui a marqué la fin du mouvement de Mai 1972 à Madagascar, sont considérées comme renfermant les idées et points de vue de l’ensemble des soixante douzards et prises pour corpus. Ce premier corpus est comparé à la Charte de la révolution socialiste malagasy (communément appelée « livre rouge »), publiée trois années plus tard, en août 1975. Son auteur, Didier Ratsiraka, allait devenir le président de la République démocratique de Madagascar en 1975. Entre 1972 et 1975 se produirent des évènements extrêmement violents, en particulier l’assassinat du nouveau chef du gouvernement, le colonel Richard Ratsimandrava.
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Cette communication a recours à un logiciel d’analyse textuelle pour essayer de mettre en lumière les similitudes et les différences entre les résolutions de 1972 et le livre rouge de 1975. Il en ressort que la Charte de la révolution reprend certes certaines des aspirations des auteurs de RCN mais le langage qu’il utilise, fondé sur des emprunts de forme au français, est parfois sensiblement différent de celui créé par les soixante douzards à partir de racines malgaches. Il est toutefois un trait qui unit les deux textes : leur caractère nationaliste.
La communication se termine par quelques propositions de travaux à entreprendre, notamment un examen plus approfondi des documents émis en 1972 lors des congrès antérieurs au congrès national de septembre 1972. L’attention est aussi attirée sur l’impérieuse nécessité de produire des manuels d’histoire, ce qui n’a jamais été fait depuis 1972, pour que les jeunes prennent en main l’histoire et l’avenir de leur pays.
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Stokely Carmichael : bridging Pan-Africanism and the Global Struggle.
Amandla THOMAS-JOHNSON
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Summary soon to be published...
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